lundi 25 août 2008

Que retenir des JO ?

En ce premier jour d'après Jeux Olympiques, je me suis dit que parler d'eux pouvait être d'actualité.

Ce jour de fin de divertissement coïncide pour certains avec le jour de reprise du travail. Il est probable que cette coïncidence fasse ressentir combien le travail est un instrument de torture, comme l'étymologie du mot nous le rappelle. C'est l'occasion pour moi de suggérer aux vendeurs qu'ils pourront tout au mieux avoir recours à des anti-douleurs mais qu'ils ne pourront jamais transformer leur activité en un loisir ! Un vendeur, ça bosse, ça souffre et ça supporte la douleur. Et pour supporter la douleur, il se fait des petits plaisirs ; ni trop, ni trop peu mais pas des vacances permanentes.

J'ai pour ma part peu regardé les compétitions et peu suivi les résultats. Ces jeux me paraissent accompagnés d'un trop grand nombre de messages trop négatifs. La Chine semble avoir manqué à ses engagements humanitaires. Les écarts de valeur entre le champion et les autres sont trop larges alors que les performances sont quasi-identiques. Le Comité International Olympique ne fait aucun effort pour répondre aux critiques dont il est l'objet. Bref, on y voit de jolis gestes techniques mais la fête est gâchée. Et j'ai fait comme les clients : une fois que j'ai trouvé que la fête était gâchée, je me m'en suis désintéressé.

lundi 18 août 2008

Pourquoi faire ce jour ce qui peut être fait demain ?

Une fin est toujours un début. Une fin de congés et un début d'activité. Une reprise. Comme chacun y va de son conseil, je pousse ma chansonnette.

Un chansonnette dont la crédibilité vient de la situation de celui qui la pousse. Comme il est facile de reprendre une activité balisée conduite à plusieurs ! Comme il est en revanche difficile de reprendre une activité commerciale individuelle ... D'une part parce que l'activité de vente est moins balisée qu'une activité administrative ou technique et d' autre part, parce que personne n'attend après le vendeur, qui peut, en conséquence, faire demain ce qui peut être fait demain.

La priorité des priorités consiste donc à fixer des jalons. Le vendeur doit décider de faire ceci avant telle date et cela avant telle autre. La composition de ces jalons importent peu dès lors qu'ils existent. Dès qu'ils sont là, le rétro planning se met en place. Pour arriver là à l'heure, il faut passer par ici et par là selon tel timing. Cela suffit à lancer la mécanique.

Ce n'est qu'une fois la mécanique lancée que les ajustements se font. Il est trop facile de ne fixer aucun jalon au prétexte qu'on a du mal à décider de l'ordre dans lesquels les placer. Il est en revanche plus facile de les tenir plus on part tôt. L'essentiel ici est de partir, de se jeter à l'eau pour éviter tout attentisme.