mardi 15 juillet 2008

L'internaute navigue

Plus je lis et plus je dis que " L'internaute navigue sur Internet", plus je trouve cette expression judicieuse bien qu'amusante.

Elle suggère l'idée, divertissante, que l'utilisateur d'internet flotte d'escale en escale en suivant des repères qu'il lit sur une carte comme un capitaine le faisait autrefois pour aller à la voile d'un continent à l'autre, tout à la fois d'une part partagé entre le désir d'aller droit au but et celui de trouver un trésor en passant et d'autre part prisonnier de la crainte d'un danger mortel.

Elle s'appuie sur la décision prise par l'aéronautique d'élargir l'activité de navigation au-delà du domaine aquatique pour la porter dans tous les domaines où l'on flotte d'un point à l'autre, qui sur les vagues, qui sur dans les airs. Car ce sont bien des choix de navigateurs que l'internaute fait quand il clique sur ce bouton-ci et non celui-là.

Enfin, elle précise que ce n'est pas le hasard qui permet à un internaute de parvenir à son but mais une série de calculs qui a établi la route suivie en fonction d'une route prévue et des corrections effectuées au fur et à mesure des événements rencontrés.

La justesse de cette expression est donc à retenir comme une règle à suivre pour communiquer sur internet. Il faut faire rêver l'internaute pour que sa recherche soit une quête. Il faut s'inscrire dans sa carte de la toile pour qu'il sache où il doit se rendre pour nous aborder. Il faut simuler les mêmes calculs que lui pour s'assurer que ces calculs sont à sa portée et qu'ils le mèneront à nous.

mercredi 9 juillet 2008

Bravo, les artisans !

Je travaille pour les artisans et j'aime ça !

Tout d'abord parce qu'on y retrouve l'esprit d'équipe avec un chef devant et des compagnons derrière lui. Un chef qui sait où il va et des compagnons qui acceptent de le suivre. De l'ordre, de la méthode, de la marche en avant.

Ensuite parce que ce sont des hommes et des femmes qui travaillent pour des hommes et des femmes. Et non des enseignes qui servent des particuliers ni des entreprises qui s'échangent entre elles de la fraîche sans se soucier ni des uns ni des autres.